LE MIEN, JE L'AIMERAI.


Le code pénal, quoique très bien fait, reste toutefois ténébreux sur deux points qu’il me semble pourtant nécessaire d’aborder aujourd’hui (on n’est plus des gamins), afin de savoir une fois pour toutes, et à des fins strictement personnelles, s’il me faut continuer à vivre dans la frustration ou pas. Voici donc :

1) La légitime défense est-elle un argument recevable et applicable lorsqu’il s’agit de défendre autrui et qu’autrui se trouve être un objet X qui coûte très très cher?
Sous question : parle t-on alors d’assistance à objet X très très cher en danger ?


2) Dans le cas qui verrait l’assaillant (hypothèse) n’être (par exemple) qu’un individu de moins de dix ans (j’en sais rien, mais imaginons), parfaitement conscient de ses actes, jouissant d’un discernement en pleine forme, et ayant prémédité son geste selon toute vraisemblance puisque justifiant pleinement du mobile, du moyen et de l’opportunité inhérents au but poursuivi, conviendrait-il alors de réagir selon la manière sus-citée ?

Bref, y a-t-il un texte de loi qui prévoit que l’on puisse tuer un enfant tout en étant pleinement dans ses droits ?

Après vérifications minutieuses, l’immarcescible code pénal laisse entendre que non (mais ça n’est pas très clair, on sent bien qu’une ouverture est laissée).

Mais alors :
3) est-il possible de déporter l’acte sur le parent le plus proche géographiquement?


Le parent est responsable de l’éducation de son enfant, et si ce n’est pas lui qui s’empare directement de l’objet très très cher, on peut facilement imaginer qu’il cautionne le geste de son enfant, à partir du moment où il ne lui fiche pas une tarte dans la figure (choix qui peut s’avérer avisé s’il s’agit d’éviter que l’objet X ne tombe bêtement sous le choc, mais il ne faut pas rêver, c’est rarement le cas).

Alors de deux choses l’une : -ce qui était ma première idée-, on décide de réagir à la place du parent invalide, et on se charge de la baffe par défaut à destination du gamin ; ou alors on frappe l’adulte, qui est indirectement coupable. Mais à mon avis le plaisir ne doit pas être le même.
J’ai trouvé sur internet un témoignage anonyme qui m’a beaucoup troublée :


« Pour les enfants méchants :

Le martifouette, c'est Génial ! Les clous font un petit peu mal, mais bon, quand y faut...J'ai essayé aussi l'isolement dans la cave pendant 2 heures, avec une cassette où j'ai enregistré des bruits de chaînes et des hurlements, mais les voisins se plaignaient du bruit !Une
amie m'a conseillé une autre méthode d'éducation que je trouve vraiment barbare, qui consiste à expliquer les choses à ses enfants, ne pas s’énerver inutilement, et essayer de rester zen. »

Si cette personne se reconnait, j’aimerais assez qu’elle me contacte, j’ai des projets d’avenirs pour elle et moi.
De toute façon, je n’ai jamais aimé les enfants.
Je croyais naïvement que l’un des seuls avantages de n’être pas sociable était de les tenir à distance. Voire peut-être même, en cultivant mes facilités naturelles, de leur faire peur. Tu parles.
Les enfants m’adorent. Pas tous, bien évidemment. Uniquement ceux qui ont beaucoup de choses à dire, et de longs cheveux pleins de nœuds à coiffer pendant des heures.
Des heures de joie. Bon, je sais que je constitue une sorte de modèle à atteindre, et que peut-être ma misanthropie peut ne pas être perçue depuis un si petit cerveau.
Je dois avoir l’air « gentil », « timide ». Personne ne pourrait se douter un seul instant que j’ai appris en cours de médecine légale comment faire du mal à un enfant de 9 ans sans que cela ne se voie*.
J’ai eu le cas un jour d’un individu rompu aux techniques de torture chinoise, pour qui crier par intermittence dans le TGV constituait le sommet du raffinement.
Car en effet, il est plus drôle de laisser les gens s’endormir entre deux hurlements, un enfant de quatre ans vous le dira.
Après une rapide étude de la situation, j’ai décidé ce jour là d’utiliser la méthode délicate et peu connue dite du « regard de maniaque », lancé à l’insu des parents, et qui constitue si on le maitrise bien une très bonne approche des nuisibles, même accompagnés.
Ensuite, j’ai passé une agréable journée parisienne à imaginer le sale gniard dans dix ans entre les mains d’un psychothérapeute.
N’importe qui ne peut pas envoyer ce regard, bien sur. Tout le monde n’aime pas terroriser un enfant, ou, plus fréquemment, n’en a tout simplement pas les moyens. J’ai connu des personnes qui faisaient rire des mioches avec des procédés se voulant cruels. Ce sont ces personnes là qui en bavent le plus. Elles deviennent des nounous idéales, les parrains/marraines que l’on choisit, et auxquels on adore confier nos rejetons, parce qu’ils ne savent pas refuser. En plus, les gosses les adorent.
Je ne sais pas vous, mais faire rire en voulant faire pleurer, moi je trouve ça vachement humiliant.
J’espère que ça ne m’arrivera jamais.









*Il est inutile d’essayer de me contacter afin d’obtenir ces renseignements.


Commentaires

Articles les plus consultés